top of page

Sophrologie caycedienne : le pourquoi, le quand et le comment d'une méthode efficace et méconnue




La sophrologie, vous en avez entendu parler, vaguement peut-être, mais vous ne savez pas exactement ce que c’est, vous ne sauriez peut-être pas l'expliquer si on vous le demandait. Vous vous êtes peut-être déjà demandé si cette méthode est faite pour vous, comment elle fonctionne, si vous avez besoin de consulter ou quel professionnel contacter. Retrouvez ci-dessous les réponses aux 7 questions les plus fréquemment posées au sujet de la Sophrologie.


Sommaire

1/ La sophrologie Caycedienne, ça consiste en quoi exactement ?

2/ Différences avec quelques thérapies non conventionnelles

3/ La Sophrologie, comment ça marche ?

4/ La sophrologie : quelle fréquence, quelle durée, combien de séances ?

5/ A qui s'adresse la sophrologie ?

6/ Pourquoi consulter un sophrologue ?

7/ Comment choisir et où trouver votre sophrologue ?


1/ La Sophrologie Caycedienne, ça consiste en quoi exactement ?
La Sophrologie est avant tout une MÉTHODE …
  • Créée et codifiée par un médecin neuropsychiatre dans les années 60, et qui s’inspire directement de la phénoménologie existentielle, de la psychologie occidentale, de l’hypnose médicale, du yoga, du zen, du bouddhisme, des neurosciences, de la relaxation et de la philosophie grecque antique.

  • Qui, par sa pratique régulière, permet de se sentir mieux dans son corps et dans sa tête et d'améliorer de manière significative sa qualité de vie au quotidien, en procurant bien-être, relâchement, distance avec certains événements, lâcher-prise, en découvrant et en se laissant porter par sa propre énergie vitale.

  • Qui combine :

→des exercices de respiration

→des techniques de relaxation dite dynamique, qui associent la détente musculaire (obtenue par des mouvements de contraction/relâchement) à une conscience active,

→des techniques de suggestion mentale favorisant la pleine conscience, la concentration, la visualisation positive, etc.

  • Qui nécessite un entraînement régulier

  • Qui se pratique debout ou assis, jamais allongé, sauf contrainte exceptionnelle.

Pourquoi caycedienne ?

Certaines dérives ont pu conduire à l'exercice anarchique de pratiques peu sérieuses sous le nom commun de "Sophrologie". Dans les années 90, le Dr Caycedo décida de s'en distinguer en codifiant la pratique qu'il avait créée et en lui donnant son nom. Ce faisant, il l'inscrivit dans une démarche résolument scientifique sans aucune autre affiliation, quelle qu'elle soit. La "Sophrologie Caycedienne" est donc le nom de la méthode originale, et la "Sophrologie" le terme générique.


2/ Différences avec quelques thérapies non conventionnelles

La sophrologie n’est pas …

  • Une médecine … pas même alternative, douce ou parallèle. La médecine est exercée par des médecins. La sophrologie n’est jamais une alternative à la médecine. Elle peut en revanche en être un complément très efficace. Notez d'ailleurs que les "sophronisants" ou "sophronisés" (noms donnés aux personnes qui pratiquent la sophrologie) sont les "clients" des sophrologues et non leurs "patients".

  • Une psychothérapie ou une psychanalyse : qui sont pratiquées par des psychiatres et des psychologues. Les sophrologues sont effectivement dans un échange verbal avec leurs clients et ils doivent, en vertu de l’alliance sophronique et du code de déontologie qu'ils se sont engagés à respecter, observer la stricte confidentialité de ces échanges. Néanmoins, leur métier n’est pas d’accueillir la parole qui soigne mais d’accompagner le sophronisant sur son propre chemin de mieux-être avec ses propres ressources.

  • De l’hypnothérapie ou de l'hypnose : la sophrologie emprunte à l’hypnose la technique inductive verbale. Cependant, contrairement à cette pratique dont elle est pourtant issue, la sophrologie reste suggestive. Les sophronisants sont actifs et conscients pendant la pratique, faisant d'eux les acteurs principaux de leurs expériences et des changements qui en résultent. De plus, une fois l'apprentissage effectué, les sophronisants disposent de tous les outils nécessaires pour être autonomes dans leur pratique et leur entraînement.

  • Une pratique manuelle, tactile ou sportive : la sophrologie est une méthode qui ne nécessite pas de se dévêtir, ni de se déchausser et qui se pratique en simple tenue de ville, en posture debout ou assise (dans quelques cas, en position semie-allongée, notamment si l'état de santé du client le requiert). Elle n'utilise aucun matériel ou équipement particulier (une simple chaise suffit). Elle n'inclut ni musique, ni gong, ni huiles essentielles, ni massage ou aucun autre contact physique entre le sophrologue et le sophronisant.

  • Une thérapie : la sophrologie n’est pas une méthode de traitement d’une maladie, ce n’est pas un médicament. Elle ne se substitue jamais aux traitements allopathiques du sujet et le sophrologue ne peut en aucun cas demander ou même suggérer à son client d'arrêter un traitement médical. En revanche, la sophrologie peut soulager la sévérité de certains maux en permettant leur mise à distance dans la conscience du sujet (cf. point 5 ci-dessous).

La sophrologie est un métier à part entière et est remarquablement efficace dans son champ d'action. Elle potentialise les effets des thérapies dont elle est le complément et améliore la qualité de vie de ses pratiquants au quotidien. Cela n’est déjà pas si mal !

3/ La sophrologie, comment ça marche ?
Le principe actif de la sophrologie est la conscience.

C'est une méthode qui utilise des techniques psycho-corporelles dont l’objectif est de développer une conscience aigüe de l'existence de ses propres capacités et ressources puis de les mobiliser pour renforcer et développer ses propres structures saines et positives.


Comme toute méthode, pour être efficace la sophrologie nécessite un apprentissage et de la répétition.

C’est grâce aux trois catalyseurs que sont l'alliance, l’entraînement et la phénodescription que les résultats sont présents, intégrés et ancrés durablement.
  • L'alliance : le sophrologue utilise la méthode sophrologique pour accompagner son client dans la recherche de ses propres solutions. Il est donc indispensable qu'il se place dans une relation sujet-sujet et qu'un rapport de confiance soit établi afin de faire sentir au sophronisant qu'il est écouté et accepté, avec bienveillance, neutralité et sans jugement.

  • L’entraînement : comme en musique où on doit faire ses gammes, au tennis, au golf, ou au foot où on doit taper des milliers de balles avant d'acquérir une fluidité de jeu, la sophrologie doit se pratiquer régulièrement pour automatiser l'accès à sa conscience sophronique et ancrer durablement les prises de conscience. Cependant, il s'agit de s'entraîner à se relâcher, à vivre des expériences positives et à se mettre à l'écoute de ses sensations agréables ... On a donc vu pire comme entraînement !

  • La phénodescription : pour ne pas que vos séances restent de simples expériences senso-perceptives, qui s’effaceront telles celles d’un songe qu’on oublie aussitôt que la conscience ordinaire a repris le dessus, la méthode sophrologique prévoit leur verbalisation afin de « fixer le volatile », pour reprendre l’expression d’Etienne Pérot, spécialiste de la psychologie jungienne et de l’interprétation des rêves. C'est la couche de vernis qui permet d'enregistrer et de figer durablement les progrès et améliorations révélés en séance. En séance individuelle, la phénodescription est le plus souvent orale, parfois dessinée. Chez vous, ou en groupes, elle peut être écrite. Quelques mots et quelques minutes suffisent.